H.G. Wells: Biografía

1895, la Machine à explorer le temps ; 1896, l’Île du docteur Moreau ; 1897, L’Homme invisible et La Guerre des Mondes… il y a un peu plus d’un siècle, Herbert George Wells (1866-1946) donnait naissance à certains des plus grands thèmes du roman de science-fiction d’anticipation scientifique, plus exactement.

H. G. Wells a grandi à Bromley, dans un château des faubourgs de Londres où ses parents sont domestiques. Sa pauvreté l’oblige à quitter l’école tôt, vers 14 ans. Il lui faut alors beaucoup de ténacité pour reprendre ses études, des années plus tard, en obtenant une bourse à l’Ecole normale des sciences de Londres. Cependant, la société victorienne ne lui pardonne pas son athéisme, son militantisme travailliste et socialiste : Wells n’obtient pas ses examens. Sa carrière scientifique est brisée…

Décisif : puisque Wells ne peut signer des articles, il signera des romans scientifiques ! Il a pour ça toutes les qualités, notamment une plume vive, ironique, qui fait parfois défaut à l’autre génial précurseur de la science-fiction qu’est Jules Verne (1828-1905) quelques trente ans plus tôt avec, notamment 20 000 lieues sous les mers, Voyage au centre de la Terre et De la Terre à la Lune.

En trois ans à peine naissent sous la plume de Wells certains des mythes fondateurs dans lesquels la science-fiction, notamment cinématographique, puise ses sources durant tout le XXe siècle : voyage dans le temps, invasion extraterrestre ou savant fou, on oubliera pas cependant le Frankenstein de Mary Shelley en 1818.

Les livres de Wells ont un ton moraliste et prophétisent les cataclysmes vers lesquels le "progrès" conduit l’humanité. Wells pointe la vanité de la société britannique, rigide et hypocrite, puis se tourne vers le roman psychologique et social, presque politique avec La Conspiration au grand jour ou L’Histoire de Mr. Polly. Aux guerres qui nous menacent, Wells oppose la nécessité d’un Etat mondial, seul propre à assurer la paix.

Quand il meurt en 1946, à l’issue d’une guerre plus meurtrière que tout ce qu’il a jamais imaginé, Wells, qui a traversé deux siècles d’inventions et de découvertes immenses, laisse un dernier constat amer sur la folie de l’humanité, L’Esprit au bout du rouleau.


Texto extraído de: http://www.xanaweb.com/gdm/herbert.asp


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